Thierry Le Pennec pourrait être à la fois moujik, homme d’Asie, d’Afrique, ou « de pays étranges »… Il exprime l’universalité de la vie, la vraie vie, immuable, celle de la terre, de « l’entre-deux pluies », des branches, des hanches, du « poing solaire » et du rythme des saisons. Il vit en Côtes d’Armor. Si quelqu’un veut le trouver « ce sera dans un champ/ toujours le même celui qui est/ suspendu et dos courbe, narrations/comme un journal de bord le temps/qu’il fait celui qui passe… »
Il y élève des fleurs, des pommes et ses enfants. Il a publié à peine une dizaine de recueils de poésie, dont, Sur la butte, Néo, Un pays très près du ciel, D’humus et d’eau fraîche, Nono et toujours serai-je heureux ? Thierry Le Pennec « a des mots simples, des mots crus, les mots justes…Un homme aime, il pense, il rêve, il note direct » a écrit Valérie Rouzeau.
Françoise Bauduin